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Louis XIV au jour le jour

28 novembre 1732: Henri-Charles du Camboust

28 Novembre 2017 , Rédigé par Louis XIV au jour le jour Publié dans #Religion

Blason

Image illustrative de l'article Henri-Charles de Coislin

Portrait d'Henri Charles de Cambout, évêque de Metz

XVIIIe siècle, Musée des beaux-arts de Nantes

 

 

Henri-Charles du Camboust

duc de Coislin (1710)

 

prélat français né à Paris le 15 septembre 1665 

 

mort le 28 novembre 1732 

 

neveu de Pierre de Coislin

 


Commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit

Membre de l'Académie royale des Inscriptions et Belles-Lettres

(membre honoraire, 1726)

Membre de l'Académie française

(n° 144, 2 juin 1710)

Biographie

 

Parents
  •  
    Armand du Cambout, duc de Coislin Lieutenant général des armées du roi (Il fut l'un des quatre seigneurs donnés en otage au sacre du roi pour la Sainte-Ampoule le 17 juin 1654. Mestre de camp général de la cavalerie légère de France, lieutenant général en Basse-Bretagne, lieutenant général des armées du roi (1668). Le roi le fit prévôt de Paris le 13 août 1669 mais il ne prit pas possession de cette charge et s'en démit en février 1685. Il fut fait chevalier des ordres du roi à la promotion du 31 décembre 1688.Le marquisat de Coislin en Bretagne, les baronnies de Pontchatyeau et de la Roche-Bernard et la terre et seigneurie de Brignan furent érigées en duché-pairie pour lui et ses successeurs mâles en loyal mariage par lettres patentes de décembre 1663. Petit-neveu de Richelieu et par sa mère, petit-fils du chancelier Séguier, il fut nommé membre de l'Académie française à l'unanimité, à la demande de son grand-père à l'âge de 16 ans et demi, en remplacement de L'Estoile, en 1652, et reçu le 1er juin. L'Académie alla en corps remercier Séguier de l'honneur qu'il lui avait fait. Il fut lieutenant pour le roi en Basse-Bretagne, puis lieutenant général de ses armées, chevalier des ordres du roi, duc et pair. À sa mort, sa place fut occupée successivement par ses deux fils, Pierre et Henri-Charles (Cf. Le Chancelier Séguier par R. Kerviler).« Il considérait fort les gens de lettres, et se dérobait avec joie à ses autres occupations pour pouvoir se trouver avec eux. » (d'Olivet).« Le marquis de Coislin parle fort bien et fort juste. Mais on n'a rien entendu de lui en matière d'éloquence, qu'une harangue courte et bonne qu'il fit aux États de Bretagne quand son tour vint d'y présider. Du reste, il se pique plus de guerre que d'écriture. » (Chapelain).Il mourut doyen de l'Académie.)
  • Madeleine du Halgouët +1705

Fils d’Armand du Cambout, duc de Coislin et pair de France et académicien français, il hérite des titres et du fauteuil de ce dernier à la mort de son frère ainé Pierre de Camboust.

 

Arrière-petit-fils du chancelier Séguier, Henri-Charles de Coislin fut d'abord chevalier de Malte, puis premier aumônier du roi (1710) en survivance de son oncle le cardinal de Coislin, évêque d'Orléans le 3 mars 1682.

 

Abbé commendataire de Saint-Georges de Boscherville dans le diocèse de Rouen en 1684, il fut nommé Prince-évêque de Metz le 26 mai 1697 et sacré le 22 décembre suivant.

 

Henri-Charles de Coislin créé fut commandeur de l’ordre du Saint-Esprit (1er mars 1701), et devint duc de Coislin, pair de France, baron de Pontchâteau et de La Roche-Bernard, Président-né des États de Bretagne, premier Baron de Champagne, comte de Crécy, etc, à la mort de son frère unique (1710)

 

Il lui succéda également à l'Académie des inscriptions et belles-lettres et de l'Académie française le 2 juin de la même année et il y fut reçu le 25 septembre par l'abbé de Choisy.

 

Le 20 juin 1714, il composa un mandement refusant la Bulle Unigenitus qui fit sensation dans toute l'Église de France en raison de la personnalité de son auteur, de l'importance de son diocèse, et de la netteté de sa condamnation de la bulle, dissimulée sous les apparences de la soumission.

 

Louis XIV le fit condamner par un arrêt du Conseil du 5 juillet 1714 

« comme contraire à l'acceptation de la Bulle faite par l'assemblée du clergé de France, et tendant à affaiblir ou à rendre inutile la condamnation, tant des erreurs contenues dans les cent une propositions, que du livre qui les renferme »

 

C'est pour ne pas avoir à sceller cet arrêt que le chancelier de Pontchartrain démissionna.

 

 

Il légua à l'abbaye de Saint-Germain la riche bibliothèque qu'il avait reçue en héritage du chancelier Séguier, et dont les débris ont été réunis après 1793 à la Bibliothèque nationale de France.

 

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Henri-Charles de Cambout, évêque de Metz, duc de Coislin.

Ce tableau fait partie d'un ensemble de treize portraits en pied de descendants de la famille de Sully conservé au Château de Sully-sur-Loire.

 

 

Évêque de la plus importante place-forte du royaume, Metz, il soulagea ses ouailles de la charge qu'était l'hébergement des soldats de la troupe en faisant construire sur la place du Champ à Seille une caserne, qu'il borda de quatre rues honorant ses saints patrons et sa famille : rue Saint Charles, rue Saint Henri, rue du Cambout et rue de Coislin.

 

La Caserne Coislin fut détruite vers 1930 et permit la création de la place Coislin, laquelle fut profondément remaniée dans les années qui suivirent la Seconde Guerre mondiale, hébergeant d'abord la gare routière, puis un vaste parking nécessaire en centre-ville.

 

 

Bibliographie

 

Précédé par Henri-Charles de Coislin Suivi par
Pierre de Camboust
duc de Coislin
(1710-1732)
Extincton du titre
Georges d'Aubusson de la Feuillade
Utrecht-bisdom.PNG
92è évêque de Metz
(1697-1732)
Claude de Saint-Simon
Précédé par Henri-Charles de Coislin Suivi par
Pierre de Camboust, duc de Coislin
Fauteuil 25 de l’Académie française
1710-1732
Jean-Baptiste Surian

 

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