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Louis XIV au jour le jour

26 décembre 1574: Charles de Lorraine

26 Décembre 2017 , Rédigé par Louis XIV au jour le jour Publié dans #PAIR DE FRANCE

Fichier:Cardinal de Lorraine.jpg

cardinal de Guise
cardinal de Lorraine
 31ème duc de Reims (1538-1574)
Évêque consécrateur de Henri II

Évêque consécrateur de François II

Évêque consécrateur de Charles IX

Archevêque de Reims (1538-1574)

Évêque de Metz (1524-1574)

Abbé commendataire de Marmoutier (1550-1563)

Abbé commendataire de Fécamp (1550-1574)

Abbé de Cluny (1549-1574)

 

Pair de France

 

  
Parents
  • Relation avec ? ?

 

Fondateur de l'université de Pont-à-Mousson

Charles de Lorraine (né le 17 février 1524 à Joinville et mort le 26 décembre 1574 à Avignon) fut duc de Chevreuse, archevêque de Reims, évêque de Metz de 1550 à 1551. Elevé au cardinalat en 1547[1], il est d'abord connu comme cardinal de Guise puis cardinal de Lorraine. C'est un homme politique et un intellectuel religieux qui joua un rôle important durant les guerres de religion.

 

Portrait par François Clouet

Dans un premier temps ouvert à la discussion et à la réforme de l'Eglise, il s'illustra comme le champion de la cause catholique. Avec son frère le duc de Guise, il dirigea la France sous le règne de François II (1559-1560), il participa au colloque de Poissy (1561), puis au concile de Trente (1563). Chef de la maison de Guise, il s'opposa durant le reste de sa carrière à la politique de Catherine de Médicis.

Biographie


Charles de Guise est le second fils de Claude de Lorraine, premier duc de Guise et seigneur de Joinville (qui se distingua sous François Ier) et d'Antoinette de Bourbon-Vendôme.

Suite à la démission de son oncle Jean en sa faveur, il est nommé archevêque de Reims en 1538 à l’âge de treize ans. A la mort de son oncle (1550), il reprend le titre de cardinal de Lorraine. Charles sait, avec son frère aîné, François, duc de Guise, gagner la faveur du roi Henri II. Lui et ses frères exercent une grande influence et jouent un grand rôle dans les affaires du pays. À Reims, le cardinal de Lorraine favorise la création de l'université en 1548 (fermée en 1793 et rouverte en 1961).

Sous le règne de Henri II, Charles professe des opinions gallicanes. Par ailleurs, contrairement au connétable de Montmorency, le cardinal et son frère François sont d'ardents partisans de la guerre contre les Habsbourg.

Défenseur intransigeant de l'Église catholique apostolique et romaine, le cardinal de Lorraine devient par la suite l'une des principales figures françaises de la Contre-Réforme en se faisant le défenseur des décrets du concile de Trente qu'il souhaite voir appliquer dans le royaume.

Selon Brantôme, « tout ecclésiastique qu’il était, il avait l’âme fort barbouillée ». Autant son frère François est d’une force d’âme extraordinaire, capable de générosité, autant Charles, au contraire, est égoïste et insolent dans le succès. Mais le cardinal est aussi un homme très habile. Il est adroit, éloquent, plein de ressources et de séduction. Son talent fait de lui un rival de Catherine de Médicis. Prônant la lutte contre le protestantisme, il n’a de cesse de combattre la politique de tolérance civile de la reine mère. Ayant de hautes capacités intellectuelles, le cardinal est employé de nombreuses fois à des fins diplomatiques.

Le cardinal de Lorraine et son frère François réussissent à obtenir le pouvoir à l'avènement du jeune François II (1559). Le cardinal tient alors entièrement l’administration des finances. Il fait rendre les sceaux au chancelier François Olivier puis, à la mort de celui-ci (mars 1560), désigne Michel de l'Hospital (dont il a favorisé la carrière de magistrat) comme successeur au poste.

Cependant, Charles de Guise doit céder sa place après la mort du jeune roi (5 décembre 1561). Il quitte la cour deux mois plus tard, accompagnant sa nièce Marie Stuart à Joinville. Le cardinal assiste alors impuissant à l'introduction du protestantisme à la cour. Il continue cependant de jouer un rôle important lors du colloque de Poissy où il s'oppose à Théodore de Bèze, chef du parti protestant. Son intransigeance fait échouer la réconciliation des deux religions au grand dépit de la reine mère.

Charles, cardinal de Lorraine par George Boba. Musée de Reims.Suite à l'assassinat de son frère François (18 février 1563), Charles devient le chef de la famille des Guise et du parti catholique en France. Il prend sous sa tutelle les enfants de son frère décédé et cherche par tous les moyens à nuire aux Montmorency et plus particulièrement à l'amiral de Coligny qu'il considère comme responsable de la mort de son frère. Le 8 janvier 1565, alors que la cour se trouve dans le Midi, il manque de peu de se faire tuer dans une rue parisienne par les troupes de François de Montmorency, gouverneur de Paris et fils du connétable Anne. Soucieuse d'établir la paix dans le royaume, la reine mère oblige le cardinal à se réconcilier avec le clan des Montmorency à Moulins en 1566. Il y embrasse publiquement l'amiral de Coligny, mais les deuxième et troisième guerres de religion lui permettent de poursuivre l'amiral de sa vindicte.

Plus tard, il négocie le mariage de Charles IX et d'Élisabeth d'Autriche (1569). Puis, il part à Rome pour participer au conclave qui doit élire un nouveau pape. Malgré son opposition au mariage entre la princesse Marguerite de Valois et Henri de Navarre, qui doit sceller l'union des catholiques et des protestants, il tente de convaincre le pape de donner son accord au mariage.

C'est avec une joie et une surprise extrême qu'il apprend la nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy, parvenue à Rome le 5 septembre 1572. Il s'empresse alors de regagner Paris, où il pense pouvoir reprendre sa place au conseil du roi. Mais Catherine de Medicis, qui craint son retour aux affaires, lui fait savoir qu’il n'est pas le bienvenu.

Néanmoins, la Couronne se sert régulièrement du cardinal de Lorraine pour ses négociations financières avec le clergé. Charles meurt des suites d'une affection pulmonaire à Avignon le 26 décembre 1574. Il est inhumé dans la cathédrale de Reims.

Extrait de sa page Wikipédia

 

Iconographie

 

Charles, cardinal de Guise puis de Lorraine (1525-1574) par Clouet, musée Condé à Chantilly

Charles, cardinal de Lorraine (vers 1555), atelier de François Clouet. Chantilly, musée Condé.

Charles, cardinal de Lorraine par Le Greco (1571). Âgé de 47 ans, le cardinal est représenté en compagnie d'un perroquet, symbole d'éloquence. Toutefois, papagallo ("perroquet" en italien) peut être traduit littéralement par "pape français", interprétation soulignant le poids politique du cardinal à la tête de l'Église catholique de France. Le perroquet, symbole ambigu, est remplacé par un crucifix dans les copies attribuées à George Boba.



Portrait en haut à gauche, par François Clouet en 1554. il a trente ans

Sources:
- personne: N. Danican (G. Décultot, Fécamp) 27ii05- Y. Romain (6.11.07) photo et note revue le pays lorrain N° 11 (11/1932), J-P de Palmas (notes wikipedia, Iconographie par Clouet)
- personne (suite) : F.BBriès & Mme Maubois maj images 29/01/09

 

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