18 janvier 1651: Georges d'Aubusson de la Feuillade
Georges d'Aubusson de la Feuillade, pour lors archevêque d'Embrun, puis évêque-prince de Metz, se montre très insistant à l'Assemblée du clergé pour sévir contre les protestants.
Le Roi et la Reine reçoivent les députés de l'Assemblée générale du clergé conduits par l'archevêque d'Embrun, Georges d'Aubusson de La Feuillade
Georges d’Aubusson de la Feuillade
né en 1609
Décédé le 12 mai 1697 à Metz (Cathédrale) à l'âge de peut-être 85 ans
Inhumé à Metz (Cathédrale)
- Évêque de Metz
- Évêque de Metz (1669-1697),
- Archevêque-prince d'Embrun (1649-1668)
- Frère de François III d'Aubusson, maréchal-duc de La Feuillade (1631-1691) et oncle de Louis d'Aubusson, duc de La Feuillade, dit le maréchal-duc de La Feuillade.
- Parents
- François d'Aubusson, comte de La Feuillade +1632
- Isabeau Brachet, baronne de Perusse +1638
- Filleule: Anne Cappy 1694
- Archevêque d’Embrun (1648), de Gap (1649) puis de Metz (1668), il est le 91e évêque-prince de Metz, de 1669 à 1697, et conseiller d'État d'église.
- Il est en ambassade en Espagne en 1661-1664.
- Très insistant à l'assemblée du clergé pour sévir contre les protestants (Assemblée de 1651).
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Il avait d’abord pris l’habit de jésuite, dit le père Anselme. En 1639, il se qualifiait abbé de La Souterraine. Il devint docteur de Sorbonne puis abbé de Solignac près Limoges. Député deux fois a l’assemblée du clergé, en 1645 il en fut élu promoteur ; en 1650 il en fut d’abord second président, puis, vers la fin de la même année, premier président à cause de la maladie de l’archevêque de Reims. Il eut l’honneur de porter quatre fois la parole au roi au nom du clergé de France, ce qu’il fit avec dignité. Il prononça aussi l’oraison funèbre de l’archevêque de Reims.
En 1648, sur le refus de l’évêque de Gap, qu’il devait remplacer dans ce siège, il devint archevêque d’Embrun. Cette même année, il se qualifiait abbé de Saint-Jean-de-Laon et de Saint-Loup de Troyes, prévôt de La Fonteraie et prieur de la Ville-Dieu. Il fut ambassadeur à Venise, puis ambassadeur extraordinaire en Espagne.
Nommé enfin évêque de Metz en 1668, il mourut dans cette ville a l’âge de quatre-vingt-cinq ans.
- En 1696, Dangeau : "On mande de Metz que M. l’évêque de Metz a perdu toute connoissance; on le croit mort présentement". Cet évêché vaut du moins 25 000 écus de rente. L'année, suivante, en 1697 : "M. de Metz étoit mort à Metz le 12 de ce mois [de mai], outre cet évêché qui vaut 80,000 livres de rente, il avoit plusieurs abbayes et avoit une pension sur l'archevêché d'Embrun, qu'il garda quand il s'en démit ; il étoit commandeur de l'ordre, de la promotion de 1662, et avoit une place de conseiller d'État d'Église; il laisse une grosse succession, et le duc de la Feuillade est son unique héritier."
- Une sombre affaire est révélée en 1696 : alors qu'il est sénile, son neveu le duc de la Feuillade pille ses coffres « de crainte que ses domestiques n'en profitent pour le faire ». Il prend plus de 80 000 livres. Saint-Simon décrit le prélat comme familier du roi, avare et plaisantant facilement de sa propre avarice. Il était devenu sénile trois ou quatre ans avant sa mort.
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