1676: Benoît Binet; Perruquier de Sa Majesté
Monsieur Binet, le perruquier du Roi Louis XIV demeurait rue des Petits-Champs à Paris (actuellement dans le 2e arrondissement)
Il en créa de si extravagantes que naquit l’expression « avoir une drôle de binette »
Les perruquiers avaient alors des escouades de coupeurs de cheveux qui sillonnaient les provinces pour en acheter, ou même pour raser les morts.
Les plus estimés venaient du Nord
« Je prélèverais toutes les têtes du royaume pour parer celle de Sa Majesté » disait Binet.
Benoit BINET, Perruquier, il y avait à la chambre du Roi Louis XIV, à la fin du XVII éme siècle 8 barbiers, un barbier ordinaire Sieur Benoit BINET & François son fils, leur fonction est de peigner le Roi tant le matin qu'à son coucher, lui faire le poil et l'essuier au bain après qu'il ait joué à la paume, mais ce Binet qui faisait les perruques du Roy demeurait rue des petits champs.
Ses perruques, (dont la forme fut longtemps à la vogue) s'appelaient à cause de lui des Binettes ou perruques-binette.
Son fils qui fut son survivancier dans la charge, devint capitaine de cavalerie, aide de camp du maréchal de Villars et chevallier de Saint Louis.
Le premier commissaire de police de Versailles, Narbonne, écrit dans son journal qu'il obtint finalement la charge de premier valet de chambre de Mgr le Dauphin.Il fit batir sur l'avenue de Paris à Versailles un hôtel particulier qu'il revenda à Mme du Barry.
Le petit fils de Benoit Binet devenu Binet de Boisroux, auyant la survivance de la charge de premier valet de chambre du Dauphin, fut l'objet d'un scandale sous Louis XV, en juin 1761 son épouse première femme de chambre de Mme la Dauphine a été convaincue de vol d'argent, d'habits, de linges et même d'un diamant d'une valeur de 6000 livres, qu'elle avait vendu à un juif Bordelais.
Elle fut enfermée dans un couvent de Bretagne à Guingamp, par lettre de cachet.
Son marie dut quitter sa charge ....