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Louis XIV au jour le jour

13 avril 1756: Louis VI Henri de Bourbon-Condé

12 Avril 2017 , Rédigé par Louis XIV au jour le jour Publié dans #BOURBON (Descendance)

Louis VI Henri de Bourbon-Condé

prince de Condé

duc de Bourbon et de Guise
(Louis Henri de Bourbon-Condé)
(Louis Henri Joseph de Bourbon-Condé)


Gouverneur de Franche-Comté

Parents

 (séparés en 1780)

 

 

 

 

  •  dont
    • Ne 1817-1817
    • Nn 1819-1819
 

En 1819, le Prince de Condé s'installait au château de Saint-Leu avec sa maîtresse, Sophie Dawes, la baronne de Feuchères.

 

Le 27 août 1830, il fut trouvé pendu à la croisée de sa fenêtre et, bien que la thèse du suicide fut adoptée, les circonstances de sa mort restèrent obscures.

 

Quelques années après (juin 1844), fut élevé un monument à l'emplacement même de la fameuse croisée.

 

Cette colonne en pierre, surmontée d'une croix de marbre, est encore visible rue du château.

 

Les bornes de sa base conservent leurs étonnants masques de chevaliers qui rappellent les faits d'armes anciens de la famille de Condé.

http://www.institut-de-france.fr/patrimoine/chantilly/chanthist.htm :

 

Louis-Henri-Joseph, duc de Bourbon (1756-1830), resté sans héritier depuis l'exécution de son fils, le duc d'Enghien, dans les fossés de Vincennes, en 1804, légue ses biens en 1830 à son petit-neveu et filleul, Henri d'Orléans, duc d'Aumale (1822-1897), cinquième fils du roi Louis-Philippe, alors âgé de huit ans.

 

Militaire, le duc d'Aumale fait ses premières armes dès 1840 en Algérie, s'illustre en mai 1843 lors de la prise de la smalah d'Abdel-Kader, et devient gouverneur général de l'Algérie.

 

Sous la monarchie de Juillet (1830-1848), il fait décorer ses appartements privés par Eugène Lami, élever par l'architecte Duban une galerie de bois pour les desservir, et projette de reconstruire le grand château. Mais il doit quitter la France après la révolution de 1848.

 

Exilé de 1848 à 1870 à Twickenham, près de Londres, il réunit les collections qui se trouvent maintenant à Chantilly. C'est pour les y présenter qu'à son retour, après 1871, veuf et ayant perdu ses deux fils respectivement à l'âge de dix-huit et vingt et un ans, il fait reconstruire le grand château par l'architecte Honoré Daumet, de 1875 à 1885.

 

Le duc d'Aumale a légué Chantilly en 1884 à l'Institut de France, dont il est membre depuis 1871. L'Institut ayant la charge après sa mort d'ouvrir le musée Condé au public, de préserver la disposition des lieux et de ne pas prêter les collections.

Le duc de Bourbon obtint la séparation d'avec son épouse, Bathilde d'Orléans, en 1780. Ils s'étaient mariés le 24 avril 1770. (page 20-21)

-*-*-

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé (né le 13 avril 1756 à Paris — mort le 27 août 1830, au château de Saint-Leu) était un prince de sang royal français, qui fut le 9e duc d'Enghien (1756-1772), puis duc de Bourbon (1772-1818) et enfin, à la mort de son père en 1818, le 9e — et dernier — prince de Condé. Fils unique de Louis V Joseph de Bourbon-Condé (1736-1818), prince de Condé et de la princesse née Charlotte de Rohan-Soubise (1737-1760), Louis Henri Joseph de Bourbon épousa en 1770, Louise-Marie-Thérèse-Bathilde d’Orléans (1750-1822), fille de Louis Philippe d'Orléans (1725-1785), duc d’Orléans et de Louise Henriette de Bourbon-Conti (1726-1759), et petite-fille du Régent.

Âgé seulement de quinze ans au moment de cette union, le prince était jugé trop jeune pour consommer le mariage. Sa femme retourna donc dans un couvent sitôt la cérémonie terminée. Mais il l'enleva et profita de sa victoire. Ils eurent un fils Louis Antoine de Bourbon-Condé (1772-1804), duc d'Enghien, que Napoléon Bonaparte — ayant eu vent d'un complot royaliste fomenté par Cadoudal et Pichegru, dont il soupçonnait le prince d'être l'âme — devait faire enlever par sa police secrète et faire fusiller dans les fossés du château de Vincennes le 21 mars 1804 .

En 1778, à l'occasion d'un bal masqué, une altercation eut lieu entre la duchesse de Bourbon et le comte d'Artois, frère du Roi. Pour venger l'insulte, le duc de Bourbon se battit en duel au bois de Boulogne avec son cousin. Deux ans plus tard, en 1780, il se sépara d’avec son épouse, coupable d'avoir persiflé les Condé dans une pièce de théâtre qu'elle avait montée.

Il eut ensuite deux filles naturelles avec une chanteuse de l’Opéra, Mlle Marguerite Catherine Michelot.

Pair de France, il fut gouverneur de Franche-Comté.

Dès 1789, il émigra avec son père et son fils. Il combattit dans l'armée de son père puis, en 1792, il partit aux Pays-Bas pour lever sa propre armée. En 1795, il prépara l'expédition avortée du comte d'Artois en Vendée. En 1801, il alla s'installer à Londres avec son père.

En 1814, il rentra en France. Durant les Cent-Jours, il chercha à organiser la résistance royaliste en Anjou avant de fuir en Espagne. Sous la Seconde Restauration, il fut nommé Grand chambellan.

Alors qu'il vivait en émigration à Londres, où il menait grand train, il avait rencontré en 1810, dans une maison close de Piccadilly, Sophie Dawes, simple servante dont il avait fait sa maîtresse. Il lui avait fait donner une éducation soignée. A la Restauration, elle l'avait suivi en France et, après avoir envisagé de s'en séparer, il lui avait fait épouser le baron de Feuchères.

En 1829, il signa un testament léguant à la baronne de Feuchères 2 millions de francs ainsi que ses châteaux et propriétés de Saint-Leu, Taverny, Enghien, Montmorency, et Mortefontaine, ainsi qu'un pavillon au Palais-Bourbon, et le château d'Écouen à la condition d'en faire un orphelinat pour les enfants des soldats des armées de Condé et de Vendée, et le reste de sa fortune — dont le château de Chantilly et tous ses biens, représentant quelque 66 millions de francs — à son à son petit-neveu et filleul le duc d'Aumale, fils de Louis-Philippe d'Orléans, futur roi des Français. Ce dernier se retrouva alors à l’âge de huit ans à la tête de la plus grande fortune foncière et pécuniaire de France. Héritier des biens de la longue lignée des princes de Condé, il lègua à son tour, à sa mort en 1897, le fleuron de ses biens — le domaine de Chantilly dans son intégrité, avec ses bois, [...], ses édifices et ce qu’ils contiennent, trophées, tableaux, livres, archives, objets d’art — à l' Institut de France.

En 1830, peu après l'avènement de la monarchie de Juillet, Louis VI Henri de Bourbon-Condé fut retrouvé pendu à l'espagnolette de la fenêtre de sa chambre dans son château de Saint-Leu (acquis en 1816). La baronne de Feuchères fut d'abord soupçonnée, mais elle ne fut pas inquiétée, l'enquête n'ayant pas permis d'établir qu'un crime avait été commis.

Émigré durant la Révolution française.

 

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